Encore une fois, c’est un auteur que j’ai découvert par hasard, en trainant dans un rayon de librairie et en jetant un œil aux auteurs et livres primés. Et là je tombe sur ce bouquin (Hominids, de la série « The Neanderthal Paralax ») avec plein de petites médailles et autres cocardes en tous genres. Et de fait, c’est vraiment du bon, du solide, avec du cœur et à la fois simple et riche à lire. De la science fiction comme j’aime.
J’aurais pu croire à une blague, mais non, Robert J Sawyer a simplement été primé à tour de bras: Hugo awards, Nebula awards, Arthur Ellis awards, Aurora award, Seiun award, Spectrum award, enfin disons que si vous cherchez une liste des types de prix pour de la Science fiction ou des nouvelles en anglais, sortez une biographie à son nom et vous aurez la possibilité d’en découvrir une belle quantité. Maintenant, est-ce que ses histoires et son style sont à la hauteur des prix reçus ? En un mot OUI.
Pour le moment, je place sa trilogie des « Neaderthal Parallax » sur ma liste de bouquins préférés. Ses recueils de nouvelles (Iterations; Identity Theft) sont excellents mais ont le désavantage de parfois traiter de scénarios qu’il a ensuite développés au rang de roman. Par exemple, Shed Skin, nouvelle que l’on trouve dans le recueil Identity Theft semble clairement avoir servi de base à son roman Mindscan. Donc comme pour toutes les bonnes confitures, n’ouvrez pas trop de pots à la fois pour en conserver la fraîcheur…
Petite découverte du Neanderthal Parallax. Trois volumes : Hominids, Humans, Hybrids.
L’histoire commence et se déroule en grande partie au Canada. Elle démarre dans un centre de recherches souterrain (mais pas ultra secret du tout, simplement ultra enterré). Lors d’une journée comme toutes les autres et d’un exercice « de routine » pour autant que le quotidien soit routinier en recherche et haute technologie, un des scientifiques présents voit apparaître, véritablement sortir de nulle part, un homme dans une des cuves d’eau pure, bien que cette cuve fut totalement hermétique. Le temps d’extirper l’incongru de la cuve et de le sauver d’une noyade certaine et là quelques constats s’imposent : Ses traits ne sont pas totalement humains, pas dans le sens classique dirons-nous, il ne parle pas anglais, voire aucune langue connue, semble affublé de vêtements originaux et porte un étrange outil et écran au bras.
Allez pour le reste, je vous laisse découvrir cette aventure humaine qui se lit avidement. Le premier tome est sans doute le plus entrainant, le second baisse en rythme pour rebondir en beauté dans le dernier volet.
Pour ceux que cela intéresse, voici une interview de Robert J Sawyer, en anglais, par le journaliste britannique GF Willmetts.